Nom connu de tout grimpeur même si tu ne sais pas vraiment où c’est, ni même ce que c’est exactement.
C’est pourtant notre direction. Quand Oli me demande de rentrer la ville des dolomites dans notre carte, indicateur facile de route moderne, j’ai nommé Google Map, je me retrouve coi. Je vais donc sur notre moteur de recherche moderne, j’ai nommé Google. (Et on remercie au passage ce géant de l’informatique de collecter toutes nos données 😉 . Il me dirige vers notre encyclopédie collective, merveille du 21ème siècle, autrement nommée Wikipédia qui me donne le chef lieu des Dolomites. Nous voici en route pour Bolzano en Italie bien sur ! Les kilomètres défilent, on est bien, la route est superbe …
On s’arrête un peu avant Bolzano, car on a trouvé un endroit pour se parquer tranquillement. Longomoso, ville choisie totalement aléatoirement. (On verra incessamment sous peu comme quoi le hasard fait drôlement bien les choses 🙂
Très rapidement Oli est perplexe sur notre ville de destination « Bolzano, Bolzano » mais ce n’est pas ça qu’il voulait voir !! Mais bien les Tre Cime…C’est 3 rochers qui sortent comme des dents. Oups… Mais que sont donc ces fameuses Dolomites à la fin !
Wikipédia: Les Dolomites (en italien :Dolomiti)sont un massif des Préalpes orientales méridionales. Elles s’élèvent en Italie (Trentin-Haut-Adige et Vénétie). Depuis le 26juin 2009, les Dolomites sont inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Au sens large, elles sont également un ensemble des Alpes composé des Alpes de Fiemme et des Préalpes vicentines.
Avant de prendre le nom de « Dolomites », elles étaient couramment appelées les « montagnes pâles ».
Avec ses 3 343 mètres d’altitude, la Marmolada est le point culminant du massif.
On apprend de ses erreurs, nous sommes juste à plus de 3h de notre destination souhaitée !Mais quitte à être là autant en profiter. La région est magnifique et on aimerait bien randonner. Après un tour chez Mme La Doctoresse Italienne pour une poussière bien tenace et douloureuse dans l’œil (gauche) d’Oli, nous partons faire un (petit du coup)tour. Il s’avère que la zone est connue pour ces cheminées de Fée.Un fait géologique des plus mignons !
Parenthèse Anachronique d’une coïncidence remarquable : quelques semaines plus tard, à Paklenica en Croatie, nous allons fort bien sympathiser avec des « Italiens » du Nord, avec qui nous allons rester plusieurs jours, et qui viennent de ce hameaux!Nous sommes même passer devant leur maison durant notre balade !
Nous décidons de ne pas traîner, les températures nocturnes dans la zone sont plutôt fraîches, et allons à Passo Gardena en vue de faire le lendemain une grande voie de 400m, 6a+ max, tout en trad (Les points de protections se font sur des friends et coinceurs, des bouts de métaux plus ou moins sophistiqués à glisser dans les fissures de la roche). On calcule bien notre coup et on gare le cul de Pouet Pouet (dit Camion) vers l’est pour se faire réchauffer au matin. Réveil programmé tôt mais pas trop car il annonce 0° dans la nuit, il faut donc attendre un peu que le doux soleil ne réchauffe notre cailloux, ainsi que notre enveloppe corporelle. A 7h30, la température n’a pas atteint les 7°, je commence à émettre quelques réserves quand à la réalisation de cette aventure. « On peut toujours faire la marche d’approche et voir si la pierre est trop froide pour escalader… ». A 8h notre camion passe à l’ombre et sonne le glas de notre projet, un vent glacial nous pétrifie instantanément. Même une rando semble délirante sous ce climat alors une telle grimpette en automne avec des journées raccourcis, quel délire ! On se sauve dans une auberge-refuge! Parfais pour un dimanche matin, on commande une pâtisserie local, un strudel aux pommes, avec un café! Un peu de douceur c’est pas mal aussi.
On se fait quand même une chouette balade dans le coin et on part essayer notre chance pour grimper un peu plus loin.
Ce lieu sera Tofana Di Rozes, très beau site de grimpe. Au passage, on remercie chaleureusement Pascal, un ami d’Oli pour ces conseils et informations sur les Dolomites ! Malheureusement, nous sommes un peu tard sur le site, et préférons faire une belle Via Ferrata d’1h30 (plutôt qu’une longue voie!)
Notre maison mobile se stoppe à Lago Antorno, d’où on admire un couché de soleil d’une incroyable beauté sur les Tre Cime. Une fois le soleil couché, nous partons trouver asile dans le camion car il n’est peut être que 17 heures mais le froid est déjà mordant. On attend -4° pour la nuit. Pouet Pouet est certes isolé, mais le chauffage n’est pas encore installé (mais on y pense fort, très fort !)
A cause de ces températures, je crains de faire les longues voies de ces majestueux cailloux. Erreur de débutante dont je me rendrais compte au fur et à mesure de notre voyage. Si la paroi est exposée au soleil et sans vent, c’est chaleur assuré ! Une belle rando de 12km fait le tour des monolithes. C’est chouette aussi.
Au début de la route d’accès, 6km avant le refuge au pied du site, une barrière, avec un Monsieur dans sa cabane, nous demande de l’agent pour monter. 30 euros pour une voiture et 45euros pour un camping car ! ToO !! C’est que nous, on n’aime pas payer les voleurs ! On décide donc de se garer devant le péage ,et de passer la barrière à pied (gratuitement donc), puis de faire du stop ! On se fait prendre par la première voiture, conduite par un couple Allemand avec un autre auto-stopper à l’arrière !On passera le reste de la journée avec Juan, un jeune Argentin, qui voyage en vendant ses photos dans les bars .
Ces rocks légendaires sont impressionnant par leur forte stature qui s’élèvent au milieu d’une zone plus aérée . La couleur de la pierre qui varie selon la lumière donne vraiment envie de monter dessus. On comprend pourquoi le lieu est si touristique, il est d’une telle beauté !
Question pour un champion, connaissez vous Claude Barbier ??
Ce célèbre grimpeur Belge d’origine, s’est fait renommer avec des consommes Italienne : Il Divino Claudio ! Connu pour ses prouesses dans les Dolomites notamment en escaladant en solitaire et en une journée (le 24/08/1961) les 5 voies mythiques des Tre Cime .
Voici la fin de notre passage express dans les dolomites, avec une promesse en poche, celle de revenir durant une saison plus clémente pour profiter à fond de ce lieu magique (et comme ça on pourra utiliser tes infos Pascal) !!
Le tour des Cimes du Lavaredo et un lever de soleil à partir du Durrenstein resteront de superbes souvenirs graves en moi
Ce fut magique et combien de fois en regardant les grimpeurs escalader ces sommets n ai je pense à Olivier